Concert Pierre De Maere, Aliocha Schneider à Rennes le 14 avril 2024

Dimanche 14 avril 2024

21h00

Cabaret botanique

Prix : De 38.00 € à 42.00 €

Zoom sur l'artiste

Plus d'infos sur le concert Pierre De Maere, Aliocha Schneider à Rennes

Le Festival Mythos 2024

  • Pierre de Maere

Pierre de Maere, la nouvelle révélation venue de Belgique, poursuit son ascension. Les hostilités sont lancées en 2022 avec la sortie de son premier EP “Regrets”. Porté par une couverture médiatique et populaire fulgurante, le succès de son single d’or « Un jour je marierai un ange », des scènes remarquées en France et en Belgique, Pierre de Maere ne cesse de nous surprendre et de relever les défis. Un an seulement après un premier concert parisien complet à la Cigale en mai 2022, un second au Trianon en novembre 2022, l’artiste s’offre à présent la salle mythique l’Olympia pour un concert exceptionnel le 12 mai 2023. L’occasion de découvrir son premier album « Regarde-moi » qui paraîtra le 27 janvier. 

Il construit déjà sa vie comme une œuvre, artiste sublimé par l’art, profondément libre,  irradié par l’instinct, insolemment lucide malgré une vingtaine à peine sonnante. A  califourchon entre la musique, la mode, la photo. Le style Pierre de Maere (prononcer  mare) est à l’image des audaces vestimentaires du jeune belge : flamboyant, irisé, mutant.  Il cultive son jardin et dessine son monde intérieur, ose sans filet les télescopages  stylistiques tout en prenant soin de ne jamais s’éloigner du champ des possibles offert par  la culture pop. Une gueule à l’innocente beauté, androgyne et perçante. 

Grand, silhouette  longiligne, coupe au bol, gestuelle expressive. Dandy moderne, esthète à l’extravagance  chic, incarnation du « twink » camouflé derrière des parures luxueuses. Déjà on devine  une identité qui peut sans cesse se modeler et se renouveler au gré des désirs. Pierre de  Maere a passé la première moitié de son existence à Bruxelles, avant que ses parents ne  décident de déménager dans une ferme à Walhain, petite commune du centre de la  Belgique. De l’ennui, beaucoup, le forçant à stimuler sa créativité. Des oreilles ivres de  morceaux mainstream, des premières compositions à l’âge de douze ans. Ni cours de  chant ni solfège, seulement quelques cours de batterie. Autodidacte, il absorbe  connaissances et informations avec une rapidité anormale, saute d’une passion à l’autre  dans un élan d’engagement total. L’adolescence est marquée par une frénésie  photographique en lien avec la mode. Il passe aussi rapidement par les Beaux-Arts à  Anvers, enseignement qu’il juge trop conceptuel. Lui est convaincu que son destin doit se  conjuguer avec envergure et audace. Lorsqu’il replace il y a un et demi la musique au  centre de ses intérêts, cet éduqué enfant du désordre ne fait pourtant pas de plans sur la  comète. Pierre de Maere appartient à cette génération qui ne s’encombre pas des  références ou des classifications. C’est un garçon qui lit l’intégrale de Picsou au coin du  feu, Pink Floyd en fond sonore. Fasciné aussi par Willy Wonka de Charlie et la  Chocolaterie et Lady Gaga. Comprendre par là qu’il aime les personnalités singulières. Il  compose au piano et à l’ordinateur comme on imagine un cocktail en tentant des  combinaisons, précisant les dosages, affinant les associations. L’écriture sème, elle, des  balises, joue sur les multiples lectures, défie les codes. Charme fou et mouvant des  morceaux, un peu comme si Stromae faisait des câlins à Yelle, Rufus Wainwright et à la pop des eighties.

  • Aliocha Schneider

Quand on lui demande une image pour décrire son dernier disque, Aliocha répond spontanément : « la mer. La Méditerranée, en Grèce, où j’ai composé et écrit la plupart des chansons de cet album…».

Exilé à Athènes pour six mois de tournage, Aliocha est loin de celle qu’il aime. Proche de la mer et du bleu du ciel. Entre les prises, il compose. Pour la première fois en français, il raconte ce qui lui traverse le coeur avec sa voix si singulière, où la fragilité se mêle à l’élégance. À l’image de tout ce disque, qui oscille entre une sensibilité joyeuse et une mélancolie sexy.

Tout commence loin de la Méditerranée pourtant, au Québec. Les parents d’Aliocha ont quitté Paris pour changer d’air, partir à l’aventure. Le Canada accueille cette famille d’artistes. Le père est danseur, les frères touchent à tout. Mais la musique, elle, joue un rôle à part. Comme un canal de communications secret entre Aliocha et Vadim, son frère aîné. Un langage rien qu’à eux. Il lui offre ses premiers disques et l’abreuve de clips YouTube. Aliocha se rêve alors en pop star.

Il commence le chant à 10 ans, et prend ses premiers cours de guitare à 13. Plus il avance dans la musique, et plus l’école l’ennuie. Il se met à écrire ses propres chansons, d’abord en anglais. « L’anglais est plus instinctif pour moi » explique Aliocha. « Et j’écoute beaucoup de musique anglophone ».

Vient la rencontre avec Jean Leloup, son parrain de chanson, qui le pousse vers le studio. Son premier disque, Eleven Songs, est produit par Samy Osta (La Femme, Feu Chatterton). Aliocha y célèbre ses influences folk de Dylan à Eliott Smith. Eleven Songs, très remarqué, le fait reconnaître et lui offre ses premières expériences de live (Fnac Live, Les Inrocks festival, La Boule Noire). Il enchaîne avec un second disque, Naked, où les sonorités brutes le poussent à se mettre à nu, à dévoiler ses côtés les plus sombres.

En 2020, pour contrer le repos forcé par la pandémie, Aliocha s’essaye à un nouvel exercice : il traduit un de ses morceaux en français. Cela donne C’est tout, c’est rien. Une première tentative très bien reçue, qui le pousse à continuer. D’abord un EP. Puis tout un disque. « C’est un vrai travail supplémentaire pour moi d’écrire en français. Mais quand j’y arrive, ce qui en sort est encore plus fort, encore plus intime. »

Comme si en français, Aliocha s’ouvrait davantage — sur l’amour, la relation à distance, les désirs et les rêves. Poussé par son nouveau producteur, le canadien Marc-André Gilbert (Charlotte Cardin, Ariane Moffat), et les influences qu’ils partagent (Mac Miller, Rodrigo Amarante, Shuggie Otis), Aliocha tente d’autres sonorités, d’autres compositions : une guitare presque hawaïenne, une harmonie insulaire, des choeurs solaires… Le tout révélé par le mix de Mark ‘Spike’ Stent (Miley Cyrus, Ed Sheeran, Harry Styles)

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